Le mois de février marque le mois du patrimoine franco-ontarien. Emmanuelle Le Pichon-Vorstman, directrice du Centre de recherches en éducation franco-ontarienne de l'Université de Toronto, qualifie d'« essentielle » la place de l’éducation pour la pérennité du patrimoine francophone et franco-ontarien. Elle mentionne également l’importance du sentiment d'appartenance.
« Devenir citoyen ça veut dire apprendre à connaître et apprendre à connaître ça veut dire apprendre à aimer », affirme-t-elle.
« Pour apprendre à aimer, toute la question c'est de savoir dans quelle mesure est-ce qu'on se sent tributaire de ce territoire et c'est une question compliquée quand [on parle] de patrimoine »
Emmanuelle Le Pichon-Vorstman souligne aussi l’importance de l’immigration à la survie du français et au développement continuel du patrimoine. Selon elle, un patrimoine est quelque chose qui se transforme au fil du temps et s’enrichit grâce aux éléments que les immigrants y apportent.