•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Début du contenu

Accéder au téléphone : un stress pour la santé mentale dans les prisons

Y a pas deux matins pareils, Ici première
Rattrapage du mercredi 25 janvier 2023

Accéder au téléphone : un stress pour la santé mentale dans les prisons

Santé mentale : la réalité des détenus au Canada

Une chaise est placée devant un téléphone public accroché à un mur de béton. En arrière-plan, une porte en grillage bloque l'accès à un couloir.
De nombreux détenus partagent ce téléphone public de la prison de Warkworth, à l'institution de Trent Hill en Ontario. PHOTO : Radio-Canada
Y a pas deux matins pareils, Ici première
Y a pas deux matins pareilsPublié le 25 janvier 2023

Pour le criminologue Justin Piché, la question de l'accès à un téléphone dans les institutions carcérales ontariennes est primordial pour le bien-être mental des prisonniers.

« Ça garde les gens derrière les barreaux connectés à leurs proches, ce qui améliore les chances de s'intégrer dans la communauté après la prison, et la majorité des gens qui sont enfermés maintenant vont être parmi nous bientôt. »

— Une citation de  Justin Piché, professeur en criminologie, Université d’Ottawa

Selon le spécialiste de criminologie et des systèmes carcéraux, la téléphonie permet aux détenus de rester en contact avec leurs proches et les sympathisants dans la communauté, et cela demeure souvent un de leurs seuls liens avec le monde extérieur.

Or, comme il l’explique, utiliser le téléphone en milieu carcéral, c’est quelque chose qui est coûteux en termes économiques et ça prend souvent des familles qui te supportent.

S'il faut faire des appels à frais virés, ça prend des familles pour payer ces coûts-là. Ça prend souvent des familles qui envoient de l'argent à ta carte d’appel. Ça crée beaucoup de stress pour les proches des prisonniers aussi, explique M. Piché.