Pour le criminologue Justin Piché, la question de l'accès à un téléphone dans les institutions carcérales ontariennes est primordial pour le bien-être mental des prisonniers.
« Ça garde les gens derrière les barreaux connectés à leurs proches, ce qui améliore les chances de s'intégrer dans la communauté après la prison, et la majorité des gens qui sont enfermés maintenant vont être parmi nous bientôt. »
Selon le spécialiste de criminologie et des systèmes carcéraux, la téléphonie permet aux détenus de rester en contact avec leurs proches et les sympathisants dans la communauté, et cela demeure souvent un de leurs seuls liens avec le monde extérieur.
Or, comme il l’explique, utiliser le téléphone en milieu carcéral, c’est quelque chose qui est coûteux en termes économiques et ça prend souvent des familles qui te supportent.
S'il faut faire des appels à frais virés, ça prend des familles pour payer ces coûts-là. Ça prend souvent des familles qui envoient de l'argent à ta carte d’appel. Ça crée beaucoup de stress pour les proches des prisonniers aussi
, explique M. Piché.