Les critiques fusent vis-à-vis de la loi 23, censée stimuler la construction de logements à travers la province. Celle-ci prévoit aussi d’ouvrir certaines zones des terres protégées de la Ceinture de verdure. Des chefs de Premières Nations en Ontario sonnent l’alarme, et s’inquiètent de l’impact de cette loi sur leur souveraineté, comme l’explique Alain Bartleman, avocat spécialisé en questions autochtones et membre de la Première Nation des Chippewas de Rama.
« La loi va empiéter sur les droits des Premières Nations de plusieurs façons, mais la plus évidente, c'est que la loi réduira les zones où les droits autochtones peuvent être exercés, par exemple en permettant la construction sur des zones humides. »