Si le gouvernement de l'Ontario a signé au mois de mars dernier une entente avec Ottawa sur les garderies à 10 $ par jour, ce serait toujours « le statu quo » pour les pourvoyeurs de service de garde à l'enfance qui offrent leurs services directement aux familles et aux enfants ontariens. C'était le message que voulait transmetttre la directrice générale de l'Association francophone à l'éducation des services à l'enfance de l'Ontario (AFESEO), Martine St-Onge.
« Présentement, les gestionnaires des services municipaux regroupés (GSMR) et les conseils d’administration de district des services sociaux (CADSS) ont entre les mains le contrat et demandent aux services à l'enfance de donner une réponse d’ici la fin de l’été. Les services à l'enfance doivent décider si oui ou non ils vont adhérer au programme qui va leur permettre éventuellement de rembourser les parents d'ici décembre 2022 jusqu'à 50 % des frais payés par les parents depuis avril. »
Elle note qu'il y aura des décisions importantes à prendre à court terme. Or, l’industrie des services à l’enfance composerait simultanément avec un manque criant d'information.
Il n’y a pas de détails. C'est difficile de savoir si ça va nous amener à une situation meilleure, ou une situation qui va nous demander beaucoup de travail au niveau des procédures, de la paperasse à remplir et des rapports à fournir
, affirme-t-elle.
De plus, selon Mme St-Onge, cette entente-là, pour les parents, c'est sûr et certain que c'est un avantage indéniable, mais pour les services à l'enfance, les avantages ne sont pas aussi évidents.