Si les partis traditionnels maintiennent leur présence au parlement libanais, au lendemain des élections législatives, le journaliste Matthieu Karam a tout de même pu recenser plusieurs changements notables dans le paysage politique du pays du cèdre.
Le journaliste au quotidien libanais L’Orient le Jour était de passage à l’émission Y a pas deux matins pareils, lundi matin, alors que les résultats de l’élection continuaient à entrer au compte-gouttes.
Mathieu Karam a constaté une perte de vitesse relative du Hezbollah et de ses alliés
, qui selon lui, n’obtiendrait probablement pas la majorité.
Il a aussi évoqué la percée du mouvement de la contestation, qui pourrait se retrouver avec au moins une dizaine de sièges au parlement.
« Une percée non négligeable, parce qu'en 2018, lors du dernier scrutin, un seul siège revenait aux partis qui se disent de la contestation. »
Il est aussi revenu sur le taux d’abstention élevé et le faible taux de participation estimé autour des 41 %. Selon lui, le désengagement était à prévoir et est partiellement attribuable à la crise économique actuelle.
Aujourd’hui au Liban, 90 % du pays est pauvre et le principal souci, c'est de joindre les deux bouts
, explique-t-il, avant de rappeler que la participation au Liban dépasse rarement les 50 %, historiquement
.