Dans les premiers chapitres du livre, Lesley Chesterman explique quels sont les ingrédients essentiels du garde-manger et du réfrigérateur. Elle admet que son ouvrage se veut en quelque sorte une version bonifiée de ses chroniques à Radio-Canada. Chez Lesley retrouve toute la rigueur et la convivialité de son autrice.

Il y a des chapitres consacrés entièrement aux œufs, oignons et au beurre ainsi que d’autres qui sont plus généraux sur les pâtes, les salades et les pâtisseries. Je cherche toujours la meilleure façon de faire quelque chose, que ce soit un gâteau au chocolat ou un poulet rôti, explique-t-elle.

L’autrice confie qu’elle a toujours du beurre, de la crème, des œufs et aussi de la pancetta, pour faire de la carbonara. Elle vante la polyvalence de ces aliments.

Entre succès et partage

Pour Lesley Chesterman, la cuisine est une expérience complètement empirique.

« Pour faire de la bonne cuisine, il faut se pratiquer. Il faut faire beaucoup de fautes et il faut être encouragé par nos succès. »

Selon l’autrice, le partage d’un repas revêt une grande importance. Elle a hâte de retrouver un quotidien post pandémie, en partie, pour inviter des gens à manger.

La meilleure façon de passer notre temps, c’est d’inviter des gens autour de la table. [...] Pour moi, recevoir à table, c’est la chose la plus généreuse qu’on peut faire, affirme Lesley Chersterman.

Cette notion de partage se reflète dans son amour pour le repas de l’Action de grâce. Il s’agit là, selon elle, d’un rassemblement convivial autour des meilleurs ingrédients locaux. Lesley Chesterman vante les vertus de la tradition . C’est presque toujours le même menu tout le temps. On a la chance de se pratiquer, lance-t-elle en riant.