Il y a 14 ans, Nadine Dupont et son conjoint ont pris la décision de quitter leur condo du centre-ville de Toronto et d'emménager à temps plein sur leur bateau de 250 pieds carrés. Leur embarcation, amarrée à la marina Outer Harbour, a été un lieu de réconfort pendant la pandémie.
La Torontoise a choisi d’adopter ce mode de vie parce qu’elle voulait être plus près de la nature. Cette proximité-là, et le sentiment de communauté parmi ses voisins de marina, lui a permis de vivre la pandémie de manière assez sereine.
« Étrangement, parce que la pandémie a commencé à l’hiver, la communauté des bateaux s’est vraiment réunie. »
Alors que certains étaient confinés dans de petits appartements sans balcon ou n’avaient pas accès à une cour, Nadine Dupont et son conjoint pouvaient prendre l’air, peu importe la température, sur les espaces extérieurs de leur bateau. Le télétravail lui offre aussi une belle liberté qui n’est pas donnée à tous, comme de se baigner 15 minutes entre deux réunions
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Elle remarque un achalandage accru sur l’eau, aux marinas et aux plages de Toronto cette année. Nadine Dupont déplore que tous n’aient pas la même étiquette ou les mêmes connaissances des règlements nautiques.
« Venir en bateau, pour des gens, c’est presque comme aller au chalet : ils viennent pour déconnecter, pour relaxer et ce n’est plus le cas. »
Nadine Dupont remarque toutefois qu’il y a un peu moins de monde la semaine depuis la troisième phase de déconfinement. Elle espère que ceux qui décident de profiter des marinas de la Ville Reine respecteront l’étiquette nautique pour favoriser une cohabitation harmonieuse, surtout pour ceux qui y vivent à longueur d’année.