Il y a un an, le gouvernement ontarien annonçait l'abandon du projet de l'Université de l'Ontario français et l'abolition du Commissariat aux services en français. Ce jour, devenu pour plusieurs le « jeudi noir », a marqué les esprits et a surtout marqué un tournant dans la politique provinciale : le gouvernement devait soudainement faire face à la colère de la communauté franco-ontarienne. Amanda Simard, députée indépendante de Glengarry-Prescott-Russell, est revenue sur cette date marquante en entrevue à Y a pas deux matins pareils.
Amanda Simard est en quelque sorte devenue le symbole de la résistance franco-ontarienne après son départ du caucus conservateur en raison de l’annonce des compressions du gouvernement Ford. La députée indépendante de Glengarry-Prescott-Russell admet que le 15 novembre 2018 a eu un effet sur son parcours.
« Ça a complètement changé le travail, ma trajectoire politique et ma vie. »
La députée indépendante croit que la communauté franco-ontarienne est maintenant plus forte que jamais.
Le prochain cheval de bataille, selon elle, sera de moderniser la Loi sur les services en français.