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Une cinéaste franco-ontarienne a recours au financement participatif

Une femme tient le visage d'une autre femme.
La cinéaste Karolyne Pickett espère que son film pourra voir le jour.PHOTO : Avec l'autorisation de Karolyne Pickett
Publié le 12 décembre 2018

Quatorze ans de démarche n'ont pas permis à Karolyne Pickett d'obtenir le financement pour son projet de film. Malgré les défis financiers, elle y croit dur comme fer à son potentiel. La productrice franco-ontarienne a donc lancé une campagne de sociofinancement.

Intitulé Broken Waters / Eaux troubles, le film présente la trajectoire d’une psychiatre franco-ontarienne, qui dans les années 1980, dénonce l’utilisation abusive de médicaments.

Elle est seule contre toute sa profession et doit dans le même temps venir en aide à une patiente qui souffre d’une grossesse nerveuse.

Les deux personnages centraux de ce drame sont des Franco-Ontariennes. On voit peu au cinéma ce type de profil, mais auquel Karolyne Pickett aimerait tant donner une voix.

« Je voulais raconter une histoire dont le contexte est franco-ontarien, simplement pour partager avec le monde que nous existons. [...] Quand je voyage, si je suis dans un pays où on parle français, on me demande toujours si je viens du Québec. Je pense qu’il y a un portrait à montrer au sujet de l’existence de la francophonie en Ontario. »

— Une citation de  Karolyne Pickett, cinéaste

Si les 38 000$ d’objectif sont atteints, le tournage du film commencera à la fin du mois d’avril.

Karolyne Pickett voit grand pour son film. Elle aimerait le soumettre au Festival international du film de Toronto ainsi qu’au Festival de Cannes.