CHRONIQUE | Le début de l'année est le moment des résolutions. L'autrice et éco-entrepreneuse Florence-Léa Siry a donné le coup d'envoi au mois de janvier avec le Défi vide frigo, afin de prévenir le gaspillage alimentaire. Jonathan Bouchard s'est intéressé à son initiative.
L’objectif de ce défi lancé sur ses comptes Instagram et Facebook : écouler les surplus accumulés dans le congélateur et le garde-manger au cours des derniers mois. Pour bien entreprendre cette opération qui allie débrouillardise et créativité, Florence-Léa Siry recommande de se poser trois questions qui permettent de réfléchir aux aliments.
Les questions à se poser quand vient le temps d’écouler les restes
- À quoi ressemble l’aliment?
- Quelle est l’utilité de cet aliment?
- Comment peut-on le transformer?
Ainsi, elle a utilisé des fonds de sacs de noix de mélange du randonneur pour créer une panure ou encore transformé un reste de sauce à la rhubarbe en marinade à tofu.
J’ai réinventé les recettes, mais en me fiant aux recettes que je maîtrisais déjà, en substituant les aliments avec ce que j’avais en trop
, explique-t-elle.
Le Défi vide frigo se veut plutôt empirique. Certaines tentatives sont couronnées de succès, d’autres moins. Florence-Léa Siry cite en exemple sa tentative de transformation de cubes de noix de coco surgelés qui s’est avérée un échec. Elle a partagé sa mésaventure gastronomique en ligne.
Des abonnés ont aussitôt partagé leurs expériences semblables avec cet ingrédient et d’autres ont suggéré des solutions de rechange.
Un impact durable
« C’est un baume pour l’estime de soi incroyable. »
Selon l’autrice et éco-entrepreneuse, l’exercice lui permet de remettre en question ses habitudes de consommation. Par exemple, elle compte dorénavant acheter des noix en vrac plutôt que des mélanges.
Florence-Léa Siry croit que le Défi vide frigo peut avoir un effet transformateur et un impact positif à plus long terme.
La fierté et ce sentiment de reprendre pouvoir sur sa consommation, sur ses recettes, sa façon de cuisiner, c’est tellement enrichissant, c’est de l’empowerement, carrément
, dit-elle sans équivoque.