Quand la pandémie fait renaître la pratique du cerf-volant
Publié le 4 février 2021Jacques Bujold, de Carleton-sur-Mer, en Gaspésie, est un artiste multidisciplinaire qui s'est tourné vers les cerfs-volants pendant la pandémie de coronavirus. « Quand tu es artiste, travailleur autonome depuis une trentaine d'années comme moi, eh bien, tu as appris une chose : te retourner sur un 10 cents », dit-il.
La pratique du cerf-volant fait partie de sa vie depuis son enfance, mais le sien était brisé. Jacques Bujold a alors contacté un fournisseur de cerfs-volants de Varennes et est devenu ami avec lui, « presque un associé », qui l’a conseillé pour fonder L’Antre des Lucanistes, son entreprise de cerfs-volants.
« J’ai commencé à faire voler des cerfs-volants, un, deux, trois, quatre, et des journées de sept à huit cerfs-volants, et les gens s’arrêtent [pour regarder], raconte Jacques Bujold. À force de les faire voler et de me faire dire que c’était beau, je me suis dit : "Pourquoi ne pas aller plus loin?" »
C’est ainsi qu’il a décidé de mettre sur pied le Festival de cerfs-volants de Carleton-sur-Mer, qui aura lieu cet été. « On va mettre de la couleur dans le ciel », affirme-t-il avec le sourire.