Dulanjali Peiris se rappelle très bien de la première fois qu'elle a eu un contact avec la neige, il y a un peu plus de six ans. « C'était très froid, mais on était content de voir de la neige pour la première fois. Je me souviens d'être allée jouer dehors après la première chute. C'était magique! »
L'émerveillement de la Srilankaise se répète chaque année, avec l'arrivée des premiers flocons. Mais signe que la jeune femme s'est bien intégrée à son milieu : comme tout bon Québécois, elle ne trouve plus ça si magique que ça rendu au mois de février, mars!
Il n'y a pas que la météo qui a nécessité une adaptation. L'informaticienne de métier admet que trouver un métier, apprendre la langue, et s'intégrer à la culture ont apporté leur lot de défis. Mais aujourd'hui, chez Verbom, elle fait pratiquement le même métier. Elle trouve aussi du plaisir dans ses temps libres, comme le piano, auquel elle est accro
. J'en viens même à oublier que j'ai des obligations à la maison!
Peut-être est-ce aussi parce que contrairement au Sri Lanka, Dulanjali Peiris n'a pas d'aide domestique à la maison, une pratique habituelle dans son pays d'origine. J'ai demandé s'il y avait un service ici qui pouvait nous aider avec le quotidien à la maison. On m'a dit que c'était très cher et pas commun!
s'exclame-t-elle en riant.
