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Les répercussions des particules fines dans l’air sur notre santé

Des touristes regardent vers l'est depuis un belvédère sur le mont Royal, le lundi 5 juin 2023. Le ciel de la métropole est dense, envahi par le smog.
La pollution atmosphérique engendre des coûts de l’ordre de 30 milliards de dollars en santé par année au Canada, selon la Dre Claudel Pétrin-Desrosiers. PHOTO : The Canadian Press / Christinne Muschi
Publié le 7 juin 2023

Le 7 juin est la journée de l'air pur au Canada. Souligner l'importance de la qualité de l'air pour notre santé est d'autant plus significatif cette année en raison des feux de forêt qui font rage d'un bout à l'autre du pays. Au Québec seulement, 4000 personnes meurent prématurément chaque année en raison de la mauvaise qualité de l'air, comme le souligne la Dre Claudel Pétrin-Desrosiers, présidente de l'Association québécoise des médecins pour l'environnement. « C'est préoccupant, car là, nous sommes dans un épisode aigu [de pollution atmosphérique] », souligne la médecin de famille.

La Dre Pétrin-Desrosiers mentionne que, plus on étudie la pollution atmosphérique, plus on se rend compte que ses conséquences ne se limitent pas qu'à nos poumons et notre cœur. La mauvaise qualité de l'air a aussi des effets sur notre cerveau, la santé des tout-petits et la santé des femmes enceintes. Elle serait aussi responsable d'autres problèmes de santé dont on aurait sous-estimé les liens de cause à effet.

« C’est une question qui est préoccupante. Idéalement, il faudrait zéro particule fine dans l’air, car il n’y a pas de seuil qu’on juge sécuritaire pour la santé à l’heure actuelle. »

— Une citation de  Dre Claudel Pétrin-Desrosiers, présidente de l'Association québécoise des médecins pour l'environnement