Selon les données d'un sondage mené auprès de 900 étudiantes et étudiants, 17 % des personnes répondantes disent avoir utilisé l'intelligence artificielle (IA) dans le contexte de leurs travaux universitaires lors de la dernière session d'hiver. Les préoccupations des cégeps et des universités sont grandissantes en ce qui concerne les possibilités de plagiat et de tricherie avec les nouveaux outils technologiques. Martine Peters, directrice du Groupe de recherche sur l'intégrité académique, pense que d'encourager la population étudiante à utiliser l'intelligence artificielle de façon honnête est la solution à ces potentiels problèmes.
La professeure au Département des sciences de l’éducation à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) présente par ailleurs une conférence à ce sujet à l'occasion de la Journée de l’intelligence artificielle en enseignement supérieur, lundi. Elle compare l’arrivée de l’IA à celle d'un « tsunami » qui bouleversera l’enseignement dans les écoles.
« C’est maintenant qu’on devrait montrer [aux étudiantes et aux étudiants] à s’en servir de façon intègre. [...] Ce sont des outils qui seront extrêmement utiles dans plusieurs professions. »
Durant le segment, Martine Peters donne des exemples de ce que l’on peut faire de bien avec l’intelligence artificielle. Elle ajoute que des politiques seront nécessaires pour aider les enseignantes et les enseignants à en encadrer l'utilisation.