Les pères sont plus nombreux à souffrir de détresse psychologique s'ils résident à Montréal qu'ailleurs au Québec. D'autre part, 10 % des pères montréalais ont déjà eu des pensées suicidaires, contre 7 % dans le reste de la province. C'est ce qui ressort d'une enquête de la firme SOM menée pour le Regroupement pour la valorisation de la paternité. Carl Lacharité, professeur spécialisé en parentalité au Département de psychologie de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), nous explique pourquoi il en est ainsi, même si l'on trouve plus de ressources d'aide dans la métropole par rapport aux régions.
Le chercheur mentionne qu’il faut notamment tenir compte des dynamiques géographiques et socioculturelles pour expliquer les disparités.
« Les lieux font les liens. Les pères de Montréal sont en train de nous dire qu’ils ont moins de liens qu’ailleurs au Québec. »
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