Faire analyser les drogues achetées sur le site d'un festival, comme Osheaga ou Fierté Montréal, est une pratique de plus en plus répandue. Celle-ci est proposée par le Groupe de recherche et d'intervention psychosociale (GRIP), un organisme qui met notamment de l'avant une politique de réduction des méfaits et un accompagnement psychosocial pour assurer aux gens un moment agréable et sécuritaire lorsqu'ils en consomment.
Magali Boudon, la directrice générale du GRIP, indique que les gens sont de plus en plus à l’aise de faire analyser leurs drogues et qu’il y a une bonne entente entre les gens de l'organisme, les organisateurs de festivals et les services de police.
« On est connus par les services de sécurité et de police, donc ils ne viennent pas où on se trouve pour ne pas mettre les gens mal à l’aise. »
Elle donne quelques détails sur les différentes drogues qui leur ont été apportées aux fins d'analyse lors du festival Osheaga et révèle des trouvailles parfois surprenantes.