Le Québec se classe au dernier rang au pays pour la rémunération accordée aux avocats qui acceptent des mandats provenant du service public d'aide juridique. « Pour vous donner une idée, l'Ontario figure à l'avant-dernier rang et ses tarifs sont trois fois plus élevés qu'au Québec », plaide Me Élizabeth Ménard, présidente de l'Association des avocats de la défense de Montréal. Résultat : de plus en plus d'avocats en pratique privée délaissent les dossiers d'aide juridique, en raison d'une grille tarifaire jugée « dérisoire ».
Au micro de Tout un matin, Me Ménard explique qu’elle et ses pairs sont en grève lundi et mardi et que d’autres journées sont en banque si nécessaire.
« Les mandats d’aide juridique représentent 75 % des dossiers au criminel. »
Elle déplore le manque de considération du gouvernement du Québec pour leur cause.