Un troisième événement de violence par armes à feu en plein jour a éclaté cette semaine dans la grande région de Montréal. Qu'il s'agisse de crime organisé ou « désorganisé », comme disent certains spécialistes, il ne faut pas sous-estimer la dangerosité de ces réseaux, selon André Gélinas, policier retraité de la section du renseignement du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). « Leurs activités criminelles priment sur la vie des gens », affirme-t-il sans détour.
Durant l’entrevue, André Gélinas précise que les groupes criminalisés s'affrontent principalement en trois lieux : sur les réseaux sociaux, en milieu carcéral et dans la rue. Leur objectif est simplement de contrôler ces territoires pour faire profiter leurs activités illicites, sans limites ni réserve.
« Le code d’honneur, c’est bon pour le film Le parrain. Ça n’existe tout simplement pas. »
Le policier à la retraite parle franchement de « gens qui parasitent la société ». Cela dit, il est aussi d’avis que la société est également en partie responsable du roulement de leurs activités criminelles. Écoutez le segment pour entendre la suite de son argumentaire en ce sens.