Le variant XE est une « recombinaison ». C'est-à-dire que ce sont deux sous-variants du coronavirus, ici le BA.1 et BA.2 d'Omicron, qui « se collent ensemble, [...] et [le nouveau variant] aura à la fois un segment du virus A et du virus B ». C'est ce qu'explique le chercheur et spécialiste en virologie à l'Institut national de recherche scientifique à Québec Alain Lamarre. Même si on ne connaît pas encore tout à fait la dangerosité du variant XE, cette « recombinaison » amène toutefois son lot de questions, selon le chercheur.
« Cela pourrait créer [chez le variant XE] des propriétés assez différentes des virus originaux. »
Celui qui est aussi professeur souligne que c’est plus la réponse immunitaire qui est source d’inquiétude. Il note entre autres un plus grand « potentiel de mutation et [une possible meilleure] résistance ».
Alain Lamarre se penche sur la question des vaccins et de leurs adaptations nécessaires pour répondre aux différents variants, toujours plus nombreux.
Le spécialiste réfléchit aussi à l’avenir du vaccin Covifenz de Medicago malgré les conseils du Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) de se concentrer sur les vaccins à ARNm.