Un entrepôt du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Marioupol a été touché à la suite d'un bombardement. Le bâtiment était vide, puisque le matériel qu'il contenait avait été distribué. Frédéric Joli, porte-parole du CICR, explique que l'organisation avait été contrainte de quitter l'endroit tout récemment pour des raisons de sécurité. « Il faut imaginer que, la semaine dernière, il y avait plus de 100 personnes, dont beaucoup d'enfants, qui étaient dans nos bureaux », raconte-t-il.
S'agit-il d'une frappe délibérée ou bien de dommages collatéraux? Nous n'en savons rien, mais pour autant, ce que l'on sait, c'est que l'espace humanitaire n'est pas respecté
, répond le porte-parole.
Frédéric Joli ajoute que la Croix-Rouge a l'intention de retourner à Marioupol pour venir en aide aux gens piégés dans les combats depuis un mois.