« Depuis que j'ai quitté le réseau public, je reprends le dessus », constate Emy Coutu, cette infirmière qui travaillait jusqu'à tout récemment à l'unité des soins intensifs de l'Hôpital Pierre-Le Gardeur. En réaction aux propos du premier ministre François Legault, elle explique pourquoi « sortir le chéquier ne sera pas suffisant » pour convaincre les infirmières démissionnaires de retrouver leur emploi dans le réseau public de la santé.
« Au privé, je suis Emy, et pas un numéro. »
L’infirmière clinicienne parle des avantages, à son avis, de travailler pour le privé, qui vont des conditions de travail aux soins prodigués aux patients.