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Derrières eux, des véhicules blindés américains saisis aux forces afghanes.
Des combattants talibans. PHOTO : Reuters / STRINGER
Publié le 31 août 2021

Victoria Fontan, vice-présidente des affaires académiques à l'Université américaine d'Afghanistan, a finalement pu rentrer saine et sauve en France. Ses étudiants et étudiantes ainsi que ses collègues n'ont pas tous et toutes eu la chance de quitter le pays. La ressortissante française raconte que ses consœurs et confrères laissés derrière sont dans la mire des talibans. « Ils reçoivent des appels anonymes [...] leur demandant s'ils ont étudié ou travaillé à l'université. On sent que l'étau se resserre. »

Durant l’entrevue, Victoria Fontan explique le sort réservé aux membres d'autres universités.

« Ils sont mis sur des listes. Ils obtiennent une lettre de pardon un jour, puis le lendemain, ils se font tirer dessus et tuer. »

— Une citation de  Victoria Fontan, vice-présidente des affaires académiques à l'Université américaine d'Afghanistan

Elle explique également par quel moyen elle a réussi à se rendre à l’aéroport de Kaboul et parle du sentiment qui l'a habitée lorsqu'elle a vu l'image du dernier soldat américain montant à bord du dernier avion militaire à quitter le pays à minuit moins une, lundi.

Finalement, Victoria Fontan appelle la communauté internationale à ce pas négocier avec les terroristes. Les talibans veulent prendre la population en otage pour obtenir une reconnaissance politique.

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