Selon la santé publique de la Montérégie, plusieurs cas de surdoses sont survenus chez des adolescents après que ceux-ci eurent consommé du Xanax (alprazolam) de contrefaçon. Ces comprimés, reconnus pour leur effet tranquillisant, seraient particulièrement accessibles à ces jeunes. En entrevue avec Patrick Masbourian, la Dre Maude St-Onge, directrice médicale du Centre antipoison du Québec, explique qu'un seul comprimé de contrefaçon est suffisant pour mener à une surdose. Elle détaille les dangers liés à la consommation de ce médicament dans un contexte non médical : « La personne qui prend du Xanax de rue peut se retrouver avec n'importe quoi. »
La Dre St-Onge recommande aux parents de contacter le Centre antipoison du Québec s'ils soupçonnent que leur enfant a consommé du Xanax contrefait. Elle les réfère également à l’organisme Jeunesse sans drogue Canada pour obtenir des outils de prévention.