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PCU, impôts et frais COVID : les inquiétudes sont nombreuses autour de la hausse des tarifs de 2021

Un billet de 100$ roulé.
La PCU a versé 79,3 milliards de dollars à 8,8 millions de personnes depuis le début de la pandémie.PHOTO : getty images/istockphoto / bukharova
Publié le 4 janvier 2021

Panier d'épicerie, électricité, Internet; les hausses de tarifs persistent cette année, notamment en raison de la pandémie. Si ces dépenses sont essentielles et impliquent nécessairement des effets sur les ménages canadiens à plus faibles revenus, d'autres craintes émergent, selon le président sortant de l'Union des consommateurs et directeur de l'Association coopérative d'économie familiale (ACEF) Appalaches-Beauce-Etchemin, François Décary.

Parmi les deux principales préoccupations se trouvent les frais COVID que l’on a pu observer dès le déconfinement à l’été 2020, notamment dans les cabinets de dentistes, les restaurants et les salons de coiffure, par exemple.

« On craint un réajustement des coûts relativement important dans certains domaines. »

— Une citation de  François Décary, directeur de l’ACEF Appalaches-Beauce-Etchemin

François Décary affirme être dans l’inconnu et dit que cela est difficile à prévoir dans un budget, car une augmentation de frais n’est pas complètement objective ou subjective.

Les entreprises doivent prendre des décisions en fonction de leurs coûts, en fonction de la capacité du consommateur à absorber ces coûts-là. Ils essaient de prévoir comment on va y réagir. Et avec la COVID, est-ce que ça pourrait être tentant de profiter de l’occasion pour réajuster certaines dépenses? Évidemment, on ne nie pas que des dépenses ont été augmentées en raison de la COVID, explique-t-il.

L’autre grande inquiétude du directeur de l’ACEF Appalaches-Beauce-Etchemin est celle de l’impôt que devra payer la population qui a bénéficié de la Prestation canadienne d’urgence (PCU).

« Beaucoup de gens, sans le savoir, au lieu de recevoir de l’impôt risquent d’en devoir cette année, et ça, ça va être une mauvaise surprise pour bien des gens. »

— Une citation de  François Décary, directeur de l’ACEF Appalaches-Beauce-Etchemin

Pour certaines personnes, leur revenu a augmenté grâce à ces appuis gouvernementaux, et qui dit revenu augmenté, dit programmes gouvernementaux à la baisse. Le revenu de 2020 va être utilisé pour établir l’allocation canadienne pour enfants, par exemple, les prestations fiscales pour augmenter les revenus des personnes moins riches, soutient-il.

François Décary estime qu’en juillet 2021, certaines personnes verront une diminution de leur revenu provenant d’aide gouvernementale en raison de la PCU de 2020.