Selon des données publiées par la Santé publique, 46 % des Montréalais âgés de 18 à 24 ans affirment ressentir des symptômes de trouble d'anxiété généralisée ou de dépression majeure. La Dre Mélissa Généreux, médecin en santé publique, explique que les jeunes sont particulièrement affectés par la pandémie, parce qu'ils sont victimes de l'isolement et des pertes financières découlant de la crise sanitaire.
« Si je me fie à l’expérience qu’on a des autres événements traumatiques, des autres catastrophes, il y a fort à parier que le genre d’impacts qu’on observe déjà peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années suivant le traumatisme. On doit se préparer dès maintenant, car le problème est déjà présent, mais on doit aussi anticiper le fait que ces problèmes sont là pour longtemps. »