Maintenant que le télétravail s'est imposé et que 60 % des Québécois souhaitent en faire au moins trois jours par semaine, le ministre du Travail, Jean Boulet, entreprend une vaste réflexion sur les lois qui encadrent le travail au Québec. « Le surmenage, c'est certain que [c'est un point qui] a souvent été soulevé : les gens sont seuls, se sentent isolés, puis ils travaillent fort. Particulièrement les femmes, qui ont souvent les responsabilités familiales et domestiques. [...] Il faut s'attarder à ça », explique le ministre, qui dit s'intéresser aussi à la sécurité physique et informatique des employés.
« Tout employeur, même en télétravail, doit assurer un environnement exempt de tout risque pour la santé et la sécurité de ses travailleurs. C'est sûr que s'il y a des lacunes au niveau du mobilier et que ça peut entraîner des problèmes ergonomiques, il faut que l'employeur s'investisse. »