Dans un livre intitulé Qu'on accuse ou qu'on s'excuse, le député Guy Ouellette accuse l'Unité permanente anticorruption (UPAC) de l'avoir arrêté pour l'intimider et le museler. « Je suis une victime là-dedans et je ne veux pas qu'on oublie. Je veux que les gens connaissent cette histoire-là », explique le député indépendant de Chomedey, qui compare même l'ancien commissaire Robert Lafrenière à l'ex-patron du FBI, J. Edgar Hoover, célèbre pour avoir colligé des informations sensibles sur des politiciens.
Dans son livre, Guy Ouellette affirme que son histoire, qui a parfois été résumée comme une guerre entre deux personnes, relevait davantage d'« un individu [Robert Lafrenière] qui avait une soif de pouvoir et des parlementaires qui essayaient de faire leur travail et qu'on voulait museler. »
« Depuis mon arrestation, c'est simple, plus personne ne pose de questions à l'UPAC, l'intimidation a fait son chemin, et aujourd'hui, c'est business as usual. »