Dans une lettre ouverte publiée mercredi, le ministre responsable de la Langue française, Simon Jolin-Barrette, souligne l'influence positive de la Charte de la langue française – la loi 101 – sur la société québécoise. Cependant, il reste du chemin à faire, selon lui : « On ne peut pas se permettre d'avoir une bilinguisation systématique de Montréal, qui est la plus grande ville francophone en Amérique du Nord et qui est notre locomotive », explique le ministre. En août dernier, l'Office québécois de la langue française révélait que 41 % des communications à l'interne se font maintenant en anglais dans les entreprises de la métropole.
« [Dans un contexte de] mondialisation, quand vous avez des clients à l’extérieur qui parlent anglais, il n’y a pas d’enjeu à ce que le représentant de la compagnie parle anglais. Par contre, entre collègues, entre vous et votre patron, ce n’est pas normal que vous deviez parler anglais. »