L'Office québécois de la langue française trace un nouveau portrait de l'anglicisation du marché de l'emploi au Québec. Une statistique frappe l'imaginaire : près des deux tiers (63 %) des entreprises de la métropole exigent des candidats une connaissance de l'anglais avant de procéder à leur embauche. « C'est extrêmement préoccupant », affirme le ministre responsable de la Langue française, Simon Jolin-Barette, qui promet des mesures pour que « le français redevienne au cœur du marché du travail québécois ».
« Les Québécois ont le droit de travailler en français, et le gouvernement va donner un sérieux coup de barre là-dessus. Montréal est la plus grande ville francophone en Amérique du Nord et ça doit se refléter sur le marché du travail. »