« Ça, ce n'est pas mon Québec. Ce n'est pas comme ça au Québec qu'on règle les problèmes. » C'est ce que Geoffrey Kelley, attaché politique dans le gouvernement de Robert Bourassa à l'époque, se souvient avoir pensé le 11 juillet 1990, au début de la crise d'Oka. Il raconte que celle-ci l'a motivé à s'impliquer en politique, afin de trouver des solutions pacifiques aux problèmes et conflits.
« C’était un moment choquant et triste, perdant pour tout le monde. »
Geoffrey Kelley insiste sur l’importance de se souvenir de cette crise nationale, qui a duré 78 jours. « Les cicatrices de la crise d'Oka, 30 ans plus tard, sont toujours là », observe-t-il.