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De l'importance de parler de la mort aux enfants : Entrevue avec Josée Masson

Un parent annonce une triste nouvelle à une enfant.
La travailleuse sociale Josée Masson recommande de parler de la mort aux enfants en amont. PHOTO : getty images/istockphoto / LSOphoto
Tout un matin, ICI Première.
Tout un matinPublié le 1 novembre 2019

Au Salon de la mort, les enfants sont les bienvenus cette année. La deuxième édition de l'événement, présenté au Palais des congrès de Montréal, propose un espace pour les jeunes afin de vulgariser ce passage obligé aux plus petits d'entre nous. On sait tous qu'il faut parler de la mort aux enfants, mais comment s'y prendre?

Josée Masson, travailleuse sociale et fondatrice de Deuil-Jeunesse souligne que le mot « mort » entre dans la vie des tout-petits par la grande porte et rapidement : on lit des histoires qui mettent en scène des enfants orphelins, on leur apprend des expressions comme « mourir de rire » ou l'on dit que tel film est « plate à mort ». Toutefois, lorsqu’un proche trépasse, les bons mots sont soudainement plus difficiles à trouver : on dira que l’être cher est « parti », qu’il « dort » ou qu'il est au « ciel ».

« Ça fait partie de leurs petites vies à eux. Avant que grand-maman meure, si l'on a déjà parlé de la mort à l'enfant, s'il sait ce qu’est un cercueil, le jour où elle décédera, il saura davantage ce qu’il va vivre. D’ailleurs, ce ne sont pas eux qui ont de la misère à en parler, ce sont les adultes. »

— Une citation de  Josée Masson, travailleuse sociale et fondatrice de Deuil-Jeunesse