Si rien n'est fait pour freiner nos émissions de gaz à effet de serre, l'eau pourrait devenir le pire ennemi de l'être humain. C'est ce qu'annonce un rapport de l'ONU et du GIEC qui paraîtra officiellement fin septembre et qui est plutôt pessimiste quant à l'avenir des océans. Patrick Masbourian discute avec Ursule Boyer-Villemaire, professeure associée au Département de géographie de l'UQAM et chercheuse au Consortium ÉGIDE, qui ne semble pas étonnée par la gravité de ce constat.
« En ce qui a trait aux océans, il est clairement dit que, dans un scénario optimiste, d'ici 2100, [...] il y aura des implications importantes sur le plan des populations et des déplacements de populations. Plusieurs mégapoles sont concernées. On parle de 280 millions de personnes qui seraient déplacées. »