Ce n'est pas simple de se procurer des médicaments pour enfants en vente libre, et ce, depuis plusieurs semaines en Mauricie et au Centre-du-Québec.
Comme ailleurs au Canada et dans d’autres pays, les pharmaciens se creusent la tête afin de répondre à la demande des parents, qui se butent souvent à des étagères vides.
La COVID-19, jumelée à une montée du virus respiratoire syncytial et de la grippe, fait en sorte qu’on utiliserait de deux à trois fois plus de produits comme l’ibuprofène ou l’acétaminophène depuis l’été dernier.
En entrevue à l’émission Toujours le matin, le président de l’Ordre des pharmaciens du Québec, Bertrand Bolduc, reconnaît qu’il y a une pénurie, mais des solutions existent.
« Les gens peuvent parler à leur pharmacien qui va leur proposer une solution temporaire. Évidemment, une solution pour un enfant d’un an, un an et demi, n’est pas la même que pour un enfant de six ans et demi ou sept ans », explique M. Bolduc, qui déconseille aussi aux parents d’accumuler des réserves.
« Un beau cadeau de Noël pour les pharmaciens, ce serait que les stocks soient rétablis [bientôt]. »