L’entreprise Marmen, située à Trois-Rivières, fonctionne 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Elle compte près de 1000 employés au Québec et jusqu’à maintenant, elle n’a pas connu d’éclosion de COVID-19.
Le vice-président exploitation chez Marmen à Trois-Rivières, Vincent Trudel, estime que 80 % du personnel de bureau est en télétravail.
L’entreprise, qui se spécialise dans la production d'éoliennes, affirme que respecter les mesures sanitaires se fait bien dans l'usine.
Il n’ y a pas de travail à la chaîne sur de petites pièces. Les gens, de par la nature du travail, sont distancés
, a expliqué Vincent Trudel, en entrevue à l’émission Toujours le matin.
Parmi les employés de la production, moins de 10 % ne peuvent pas respecter les mètres, sur des périodes ponctuelles, précise-t-il.
C’est la réalité, étant donné qu’ils travaillent sur de [grosses] machines ou qu’ils travaillent sur des pièces qui ont plus que deux mètres, ajoute M. Trudel. La majorité des gens chez Marmen travaillent seuls sur un poste de travail.
Les nouvelles mesures annoncées par Québec vont demander un ajustement.
L'entreprise va remettre des lettres à ses employés, les autorisant à circuler pendant les heures du couvre-feu en vigueur à partir de samedi à 20 h.
Outre la mise en place de mesures additionnelles de sécurité sanitaire, l’entreprise a connu une autre première.
Cette année, exceptionnellement, elle a fermé ses portes durant 10 jours pour le temps des Fêtes, afin de participer à l’effort pour contrer la propagation du virus.
Optimisme pour la suite des choses
Vincent Trudel se dit plus optimiste pour l'entreprise qu'au printemps dernier.
Il affirme que l’élection du gouvernement démocrate aux États-Unis a changé la donne.
Ça va favoriser l’industrie éolienne, parce que le gouvernement est beaucoup plus pro énergie renouvelable
, explique le vice-président exploitation chez Marmen à Trois-Rivières, Vincent Trudel
À savoir si la pandémie a un impact négatif sur les affaires, il répond : c’est sûr, mais on est beaucoup plus optimiste qu’on ne l’était
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