L'organisme EndoAct Canada milite pour la création d'une stratégie nationale pour une meilleure prise en charge de l'endométriose, une maladie chronique de l'utérus peu connue et sous-diagnostiquée.
Aditee Kissoon, chargée des communications pour EndoAct Canada, raconte qu’au tout début de l’adolescence, elle a commencé à avoir des règles douloureuses chaque mois. Cependant, c’est seulement à l’âge de 19 ans, après plusieurs visites à l’hôpital pour des douleurs abdominales, qu’elle a pu être diagnostiquée et opérée pour l’endométriose.
« La douleur, malheureusement, ça continue [...] et la seule façon que je peux continuer [à mener] une vie normale c’est de prendre des médicaments contre la douleur. »
Elle dit qu’un meilleur financement pour sensibiliser la communauté médicale aiderait à ce que les médecins de première ligne n'associent plus nécessairement ce mal à de simples règles douloureuses.
Aditee Kissoon estime qu’il y a seulement 6 à 7 spécialistes pour répondre à tous les besoins d’une grande demande de patientes dans la région d’Ottawa-Gatineau
en lien avec l’endométriose. Cette situation rend encore plus difficile, selon Mme Kissoon, la prise en charge des jeunes filles de la région atteintes de cette maladie.