Depuis quelque temps, on entend plus souvent parler de l'identité de genre et des personnes transgenres. Selon la Dre Marie-Pier LeClerc, l'une des spécialistes en santé mentale de l'Équipe de santé psychologique d'Orléans, c'est une bonne chose : cela permet notamment de développer une plus grande ouverture face à la communauté trans.
De l’avis de la Dre LeClerc, le plus compliqué est de défaire nos façons de penser et de désapprendre ce qu’on a connu [sur] ce qu’est un homme et une femme
, de la même façon qu’il a fallu défaire les stéréotypes sur l’homosexualité et la bisexualité il y a 20 ou 30 ans.
Marie-Pier LeClerc rappelle que lorsqu’un(e) jeune trans se sent rejeté(e), le risque de tentative de suicide augmente. Pour être un bon allié, elle suggère, entre autres, de faire des recherches et de poser des questions, au besoin, à des personnes transgenres, tout en les respectant et en les soutenant dans leur choix.
Elle souligne enfin que des organismes comme Trans Outaouais, Santé arc-en-ciel Ontario et Enfants transgenres Canada sont des ressources à disposition.
À lire aussi : Vivre avec la transidentité de son enfant