« Il y a du bon, du moins bon et du pire », affirme Pierre Trudel, professeur titulaire au Centre de recherche en droit public de la Faculté de droit de l'Université de Montréal, au sujet des réseaux sociaux. Il explique à Joël Le Bigot que ces derniers donnent une tribune sans précédent à des personnes qui n'auraient pas la parole autrement. Les commentaires qu'on y retrouve ne sont pas filtrés de la même manière que dans les médias, ce qui peut donner lieu à des commentaires haineux.
« Ça rend visibles des propos qui peuvent être minoritaires, mais qui peuvent avoir une grande portée. »
Pierre Trudel souligne que l’incitation publique à la haine est un acte criminel au Canada. En droit, le défi a toujours été de départager le discours haineux du propos déplacé, que ce soit sur les réseaux sociaux ou ailleurs, selon lui.