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Marche pour le climat : « les gens souhaitent des changements »

Manifestation contre les changements climatiques dans le centre-ville de Montréal

Photo prise dans le centre-ville de Montréal, Québec, Canada.
Le 26 septembre 2019
Ils étaient plusieurs centaines de milliers de manifestants à marcher pour le climat à MontréalPHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Publié le 28 septembre 2019

« C'est une occasion de dire leur mécontentement, et de dire qu'il faut aller plus loin. » Selon Annie Chaloux, spécialiste en politique environnementale, l'événement qui a réuni 500 000 personnes dans les rues de Montréal, hier, et qui a eu des échos dans 35 autres villes québécoises, devrait être perçu comme un signal d'alarme par les politiciens. La professeure à l'École de politique appliquée de l'Université de Sherbrooke explique à Joël Le Bigot qu'il y aura désormais, selon elle, davantage de pression sur les dirigeants.

« C’est énorme », dit la spécialiste au sujet de la mobilisation citoyenne du 27 septembre. « Ça signifie que les gens souhaitent que des changements s’opèrent. Ce qui est intéressant d’observer […], c’est la quantité substantielle de jeunes enfants, d’adolescents, de jeunes adultes [qui ont participé à la marche]. »

« La démocratie, actuellement, sur les questions environnementales, est parfois ébranlée parce que notre système politique, à l’heure actuelle, leur fait peu de place. »

— Une citation de  Annie Chaloux

Les politiciens sous haute surveillance

Mme Chaloux voit d’un bon œil le positionnement plus précis des partis politiques sur la question climatique et estime que les citoyens les surveilleront désormais de plus près. « On s’attend à une cohérence beaucoup plus grande, sans quoi ils perdront complètement en crédibilité et en légitimité », affirme-t-elle.

Elle poursuit : « Voir Justin Trudeau à la marche, c’est bien, mais les gens vont se dire : "Si c’est le Parti [libéral] qui va gouverner, à partir de maintenant, on s’attend à ce que l’environnement soit pris beaucoup plus au sérieux." La plantation d’arbres ne règlera pas le problème économique sous-jacent. »

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