Des étudiants étrangers de l'Abitibi-Témiscamingue dénoncent la réforme du Programme d'expérience québécoise (PEQ).
Le ministre de l'Immigration Simon Jolin-Barrette a annoncé cette semaine que les étudiants qui terminent leurs études au Québec devront travailler de une à deux années, selon leur domaine, avant de postuler au PEQ, un programme d'immigration accéléré.
Plus de 150 personnes font partie du groupe Facebook « Non à la Réforme du PEQ - Section Abitibi-Témiscamingue ». Elles demandent notamment une clause de droit acquis pour les étudiants qui complètent présentement un diplôme.
Le fondateur de ce groupe, Abdellah Ameur, qui habite Rouyn-Noranda depuis neuf ans, ne s'explique pas ces changements.
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Je compte bâtir une famille ici et rester ici. Depuis 2012, j'ai fait mes études ici, grâce au PEQ j'ai eu ma résidence permanente et bientôt ma nationalité, c'est ça le but ultime, c'est de s'installer et de bâtir notre région, parce que je considère maintenant que c'est ma région
, dit-il.
Youssef Toubri, étudiant au doctorat en génie minéral à l'UQAT, a choisi de venir étudier au Canada, notamment pour pouvoir éventuellement immigrer au pays. Il dénonce le fait que les règles du jeu ont changé en cours de route.
Moi, personnellement, je suis venu ici en 2018 pendant l'ancienne version du PEQ, avant la réforme. Donc c'était parmi les facteurs qui m'ont énormément encouragé à venir ici et poursuivre des études ici en génie minéral et quitter mon pays, parce que moi je travaillais déjà dans mon pays, j'ai déjà une expérience en génie minéral en tant que géologue d'exploration
, souligne-t-il.
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