Piloté par un professeur de l'Université Laval, le projet Spruce-Up vise à développer de nouvelles approches afin d'identifier rapidement des variétés d'arbres plus résilients.
« On essaie de déterminer quelles sont les variétés d’arbres qui sont le mieux adaptés aux conditions du futur », résume Jean Bousquet, professeur titulaire à la Faculté de foresterie de l’Université et codirecteur du projet Spruce-Up.
Le projet vise à identifier des arbres pouvant mieux s’adapter aux changements climatiques. « Le climat qui s’en vient d’ici 20 à 40 ans, ça va être quelque chose. Ça va être beaucoup de dérèglements climatiques », souligne Jean Bousquet.
Le chercheur souligne l’importance de distinguer rapidement les espèces résistantes. « En foresterie, on n’est pas en agriculture. On ne plante pas pour récolter à l’automne. On plante pour récolter des arbres dans 20, 40 ou 60 ans. Il faut donc planter la bonne graine maintenant », affirme-t-il.
« On développe des outils de la génomique qui nous permettent d’anticiper le potentiel des arbres. […] Ce ne sont jamais des organismes génétiquement modifiés qui sont développés dans le cadre de nos recherches. »
Jean Bousquet assure que les gènes utilisés dans le cadre du projet Spruce-Up sont naturels.
« Depuis 15 ans au Canada, le déploiement des OGM en foresterie est interdit parce qu’on ne voudrait pas qu’un gène s’en aille dans l’environnement », explique-t-il.