Dans un récent rapport, la protectrice des enfants de la province, Lisa Broda, soutient que la politique du gouvernement sur le consentement parental et l'identité de genre à l'école enfreint la Convention relative aux droits de l'enfant de l'ONU. Quelle serait la portée d'une telle infraction ?
Mona Paré, professeure, vice-doyenne aux études supérieures de la Faculté de droit à l’Université d'Ottawa, explique d’abord que le Canada est « lié » par cette convention, après l’avoir ratifié dans les années 90. Par conséquent, le Canada a des obligations juridiquement contraignantes
.
Dans le cas d’une « infraction », on s’attire le regard de la communauté internationale
, note la professeure. Qui plus est, la convention constitue « un outil », disponible aux parties pour faire pression.