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Pour un meilleur accès aux archives des pensionnats pour Autochtones

Une photo d'archives du pensionnat pour Autochtone Qu'Appelle, près de Lebret, en Saskatchewan.
Une photo d'archives du pensionnat pour Autochtone Qu'Appelle, près de Lebret, en Saskatchewan.PHOTO : La Presse canadienne / HO-Star Blanket Cree Nation
Publié le 24 juillet 2023

Les organisations, qui n'ont toujours pas divulgué leurs archives liées au système canadien des pensionnats pour Autochtones, seront convoquées à une audience cet automne.

Elles seront questionnées par le comité sénatorial permanent des peuples autochtones qui juge que les gouvernements et les Églises font barrage aux Autochtones dans leur recherche de vérité.

Il existe plusieurs raisons à ces retards d’envois comme l’explique le professeur en études francophones et interculturelles à l'Université de Regina, Jérôme Melançon.

La première raison c’est un manque de moyens. Les institutions ou organismes sont, ou bien pas prêts ou n’ont pas la capacité financière de mettre les moyens pour d’abord trouver les documents. Ce n’est pas toujours clair où les documents se trouvent, ils ne sont pas tous traités ou prêts à être consultés. Et ensuite il y a la question de bien les identifier aussi, commente Jérôme Melançon.

Le professeur rappelle qu’il y a aussi des institutions qui refusent tout simplement de le faire.

L’Église catholique, depuis le départ, trouve des moyens de se convenir des ententes autour des pensionnats, n’a pas payé les montants qu’elle devait payer aux survivants ou pour des programmes pour les survivants, et depuis le départ ici dit qu’elle n’a pas les moyens de mettre ses archives à disposition des chercheurs et des communautés, souligne Jérôme Melançon.

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