Le gouvernement fédéral a coupé 82 millions de dollars sur les transferts en santé pour ralentir la privatisation du système de santé.
Certaines provinces, comme la Saskatchewan, ont augmenté le nombre d'interventions chirurgicales dans le secteur privé financé, ainsi que dans le secteur public.
Les pénalités que le gouvernement fédéral a imposées aux provinces concernent une forme de privatisation en particulier, c'est-à-dire la privatisation du financement des services, précise la chercheuse à l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS), Anne Plourde.
Elle ajoute que lorsque l'on parle de privatisation du financement des services, il y a un danger de développer un système de santé à deux vitesses, ce qui signifie que les personnes qui auront accès aux services plus rapidement seront les personnes qui auront les moyens de payer pour ces derniers.
Plusieurs provinces vont recourir davantage au privé, dit-elle, mais il faut savoir que cette tendance-là contribue à expliquer les problèmes qui sont rencontrés aujourd'hui dans le système de santé publique.