Depuis mardi, la Colombie-Britannique ne considère plus comme une infraction criminelle la possession de petites quantités de drogues dures.
Du côté de la Saskatchewan, des organismes de réductions de risques encouragent la province à faire de même, car ils y voient certains bénéfices.
Le directeur médical du Centre des maladies infectieuses de Vancouver Brian Conway ne croit pas que la décriminalisation sera la solution directe pour réduire le nombre de surdoses en Saskatchewan.
Le problème de surdose n'est pas seulement un problème de drogues, mais plutôt un problème social, mentionne le directeur médical du Centre des maladies infectieuses de Vancouver.
Selon monsieur Conway, ce qui va améliorer la problématique, c'est d'avoir un système en place qui va adresser tous ces enjeux-là, par exemple le jumelage entre les policiers et les travailleurs sociaux lors de certaines interventions.
Pour la Saskatchewan, qui n'a pas de plan pour décriminaliser les drogues, il croit que c'est important de mettre de l'argent dans des programmes de services, dit-il.