Six survivants et survivants intergénérationnels, c'est-à-dire des membres des familles de survivants, du pensionnat de l'Île-à-la-Crosse ont intenté une poursuite pour demander une indemnisation pour les préjudices et les abus qu'ils ont subis.
Le pensionnat a été ouvert des années 1860 aux années 1970 dans cette communauté située à environ 460 kilomètres au nord de Saskatoon.
L’avocat en droits autochtones pour la firme Borden Ladner Gervais, Nadir André, nous rappelle qu'un recours collectif est pris par un regroupement de personnes ayant subi les mêmes dommages contre un défendeur commun.
Pour ce recours collectif, l'avocat rapporte que la province a joué un rôle historique au niveau du pensionnat et le rôle du fédéral reste à déterminer, car le pensionnat ne semblait pas recevoir de financement de la part du fédéral.
Cependant, l'avocat explique que lorsque l'on réussit à déterminer que plusieurs défendeurs sont conjointement et solidairement responsables des dommages infligés aux victimes, il est tout à fait adéquat de les poursuivre devant les tribunaux.
Les victimes devront prouver que les dommages sont reliés à une faute à l'aide de rapports, de témoignages de survivants ou de témoignages de générations qui ont succédé aux survivants, lorsque ceux-ci sont décédés, mentionne Maître André.