2000 endroits d'intérêts ou anomalies ont été détectés sur le site de l'ancien pensionnat pour Autochtones de Lebret, en Saskatchewan.
Les fouilles avaient été entamées au mois de novembre 2021, à l'aide notamment de géoradars.
La communauté en est rendue à la prochaine phase des recherches, c'est-à-dire une recherche plus approfondie sur les lieux d'intérêts découverts.
L'archéologue et professeur titulaire au département d'anthropologie de l'Université de Montréal, et membre du groupe de travail de l'Association canadienne d'archéologie sur les sépultures non marquées, Adrian Burke, nous dit qu'en raison de ces anomalies détectées, les chercheurs devront fouiller et creuser dans la terre pour savoir ce qui se trouve à ces endroits.
Il explique que la prochaine étape des recherches consistera à prélever un échantillon de terre avec un tuyau pour savoir s'il y a de l'ADN humain dans ces sols.
Le fait d'avoir trouvé un reste humain démontre qu'il risque d'y avoir d'autres restes humains et que l'on pourrait être en présence de sépultures, car cela est beaucoup plus concret que les images du géoradar, raconte l'archéologue.