La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation a été créée pour reconnaître les conséquences tragiques des pensionnats pour Autochtones, les enfants disparus, les familles qui ont été séparées et les survivants de ces établissements.
Ces pensionnats pour Autochtones ont causé des traumatismes et des conséquences intergénérationnelles.
Norman Fleury, un aîné de la Nation métisse de la Saskatchewan et professeur de langue, culture et histoire mitchif à l’Université de la Saskatchewan, est vraiment touché par ce qui s'est passé dans les pensionnats et a une pensée particulière pour tous les enfants qui ne sont pas revenus à la maison.
Cette journée est l'occasion de raconter leur histoire et de travailler ensemble dans le but de se réconcilier, dit-il.
Ce qui étonne Norman Fleury, c'est que ces événements sont arrivés dans notre pays et ceux-ci n'ont jamais été contés et qu'aujourd'hui, c'est le temps d'en parler.
Il faut que le gouvernement appuie la création d'une journée spéciale au Canada, pour célébrer et pour faire savoir au monde ce qui est arrivé ici au pays, rappelle l'aîné de la Nation métisse.