L'affiche était partout dans le métro, cet anonyme flanqué du slogan « c'est ma façon de rendre le monde meilleur ». Message politique, philanthropique ou écologiste? Que nenni. Publicité pour une compagnie pharmaceutique, dont le cynisme déguisé enrage Pierre Lefebvre. Six mois après ses Confessions d'un cassé, l'auteur n'a rien perdu de sa soif d'idéal.
« Ce qui me rend fou, ce n’est pas qu’on propose à des gens plus ou moins dans la misère de devenir de la chair à échantillon pour de l’argent. C’est qu’on tente de leur faire croire qu’être utilisés de la sorte par une industrie des plus rentables de la planète puisse rendre le monde meilleur. »