« C'est un discours actuel, parce que tout ce qu'a dit Sankara, c'est pertinent aujourd'hui. » Issiaka Mandé, professeur au Département de science politique à l'Université du Québec à Montréal, est d'avis que les mots prononcés en 1984 devant l'Assemblée générale des Nations unies par Thomas Sankara, où le chef de la révolution au Burkina Faso dénonçait l'impérialisme occidental en se portant à la défense des laissés-pour-compte, résonnent encore de nos jours.
Danic Parenteau, professeur de philosophie et de science politique au Collège militaire royal de Saint-Jean, partage le point de vue d’Issiaka Mandé au sujet de la vision égalisatrice qu’avait Thomas Sankara, le « Che Guevara africain ».
« L’importance de Sankara, c’est qu’il représente cette dernière grande tentative révolutionnaire en Afrique dans le contexte de la guerre froide. »
Référence :
Discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, de Thomas Sankara, 4 octobre 1984