L'aphélie, c'est le point de l'orbite d'un astre qui est le plus éloigné du soleil, et c'est aussi le titre qu'a choisi Mikella Nicol pour son deuxième roman. L'auteure qui s'était distinguée par son livre Les filles bleues de l'été récidive avec un ouvrage qui explore la psyché féminine, un terrain fertile qu'elle connaît, puisqu'elle l'a écrit tout en terminant son mémoire de maîtrise qui porte sur la solidarité entre femmes dans le milieu littéraire.
Résumé de l’éditeur :
« Une jeune travailleuse de nuit qui a toujours vécu par le regard des hommes voit ses habitudes bouleversées le soir où, dans un bar, surgit Mia, qui ne quittera plus ses pensées. Puis il y a cette autre fille qui a disparu et dont l’image passe en boucle au téléjournal. Prise de court, la narratrice tente de ralentir la dérive qui l’éloigne de son couple et d’étouffer les souvenirs de B., ancien amour violent et magnétique.
Le temps d’un été caniculaire et étrange, les personnages d’Aphélie dévieront de leur trajectoire pour se heurter à pleine force. » - Le Cheval d'août (Nouvelle fenêtre)
« J’écris sur ce que je connais, ce qui m’est familier. C’est davantage un réflexe qu’une vraie réflexion, surtout sur l’apparence du personnage », dit-elle lorsqu’on lui demande si la narratrice, Aphélie, est calquée sur elle. « Je ne suis pas dans une tentative d’autofiction, mais je crois que nous, les femmes, sommes définies par les qualificatifs qu’on nous accorde sur notre apparence physique, surtout lorsqu'on est très jeune », pense-t-elle.
Référence:
Aphélie (Nouvelle fenêtre), Mikella Nicol, Cheval d'août, 18 septembre 2017